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Il y a comme un problème...

31 août 2021

Le suicide de LR

     C'est donc écrit : ce qu'il est convenu d'appeler la Droite sera éliminée au premier tour de la prochaine élection présidentielle, offrant, une fois encore, un boulevard à Emmanuel Macron. Parce que Xavier Bertrand trace sa route ; parce que les instances dirigeantes du parti LR ont opté pour la mort électorale de leur camp.

     Un manque d'idées nouvelles et de solutions audacieuses : le parti LR n'a pas mis à profit ses années dans "l'opposition" pour faire émerger idées et solutions nouvelles. Le lancement en Paramount Technicolor du "programme présidentiel LR", dont les premiers rushes doivent être communiqués dès cette semaine, ne doit pas cacher une réalité objective. Voilà, en effet, un parti qui, à force de devoir composer entre des positions contradictoires, et parfois, opposées, est contraint à recycler en permanence une eau tiédasse qui n'a jamais fait montre de sa capacité à inonder la société française de ses bienfaits, au plan économique et social, comme au niveau sécuritaire. Ce côté "rien de nouveau sous le soleil" ne saurait échapper au citoyen attentif. Qui plus est, les instances entendent vendre un package clé-en-main, aux électeurs bien sûr, mais aussi et surtout au présidentiable qui se sera finalement dégagé de l'opéra comique qu'est le futur processus de désignation de leur héraut ! Mais quid de la touche personnelle du candidat ? Quid de sa propre vision ? L'enfermer dans un carcan qui correspondrait peu ou mal à sa personnalité et à sa sensibilité serait-il de bon augure pour le quinquennat à réaliser ? Car personne ne peut raisonnablement croire un seul instant que M. Ciotti, M. Barnier et Mme Pécresse, c'est bonnet blanc et blanc bonnet ! 

     Un candidat mort-né :  au mieux, le présidentiable "de la Droite et du Centre", selon la désignation consacrée en cas de primaire, ne sera (re)connu qu'aux alentours du mois de novembre, dès lors que le parti respecte ses propres statuts, ce qui reste encore à voir. Car il semble que la décision de convoquer ce scrutin pré-présidentiel sera, en réalité, dans les mains des militants et sympathisants, fin septembre. Entre-temps, le parti aura disposé des enquêtes d'opinion, diligentées auprès d'un institut de sondage, afin de connaître les items à retenir pour la campagne et définir le portait-robot du candidat idéal auprès d'un échantillon représentatif (sic) des LR. On est très loin de la conception Gaullienne de la rencontre d'un Homme (homme ou femme) avec le peuple. Cette procédure a plutôt le relent d'une pré-campagne marketing pour la lancement d'un fromage ! Le concept même de "portrait-robot" est non seulement stupide en soi, mais il est surtout contre-productif : l'idéal pour un adhérent LR n'est pas forcément l'idéal recherché par l'électeur de base ! Il ne manquerait plus que l'un des prétendants - ou le vainqueur de cette primaire - s'avise à lisser son discours et sa posture en fonction du dit portrait pour que l'effet soit encore plus désastreux dans l'opinion publique, au moment où le peuple est en recherche d'authenticité ! Il n'est qu'à voir les effets électoraux du travestissement politique de Marine Le Pen aux régionales de 2021 !

     Une affaire d'arithmétique : au-delà de cette carambouille de primaire - ou d'une désignation par les instances si les militants refusent ce processus électoral restreint - il est un point plus important encore. Quel que soit le candidat LR, il se heurtera de front avec le président de la région des Hauts de France. Et là, c'est une simple question d'arithmétique. Si l'on accepte le postulat que les idées de Droite sont majoritaires dans le pays, à hauteur de 70% du corps électoral disons, il faut bien se rendre compte qu'elles sont aussi disséminées sur nombre de candidats actuellement sur la ligne de départ présidentielle - pour autant, évidemment, que tous obtiennent leurs parrainages officiels, un financement bancaire de leur frais de campagne et l'autorisation des juges (une veille de présidentielles, c'est le moment opportun pour dégainer des procédures judiciaires et/ou des jugements d'inéligibilité ! ). A huit mois du premier tour, et au vu des candidatures annoncées, on peut estimer que Macron draine une partie du centre-droit dans la lignée d'Edouard Philippe, Jean-Pierre Raffarin et ses ministres actuels Le Maire et Darmanin notamment, soit 15%. Le camp des souverainistes au sens large, incluant Le Pen, Dupont-Aignan, Philippot, Asselinot, voire Zemmour, peut compter, peu ou prou, sur un socle global de 30%. A quelque chose près, Bertrand et le candidat LR devront donc se partager les 25% qui restent. La qualification pour le second tour devant s'établir au-dessus de 20% des suffrages exprimés, il est difficile d'imaginer que l'un des membres de ce doublon ex-LR et LR officiel parvienne à se glisser au second tour. 

La chose est donc entendue : les candidats à la primaire potentielle des LR auront beau aller quémander l'imprimatur auprès de Sarkozy, ils se prendront le mur électoral, dès lors que Xavier Bertrand poursuit, "quoi qu'il en coûte" sa démarche présidentielle en indépendant. Donc, à moins qu'il ne mange son chapeau (ça va bien avec la démarche marketing pour le fromage ! ) en décidant de soutenir l'Homme du Nord, le parti LR est sur la voie programmée de l'implosion en 2022. Notez bien que la France n'en sera pas loin non plus, si l'on devait assister à un nouveau duel Macron - Le Pen, quel que soit le vainqueur d'ailleurs !

 

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27 août 2021

Etat de la Droite française en 2021 (partie 1)

     Je ne sais trop si la France dispose, comme il a été dit, de la Droite la plus conne du monde. Mais à observer les restes de la Hollandie, éparpillée façon puzzle, le débauchage communauriste, genré ou racisé des Insoumis ou les absurdités intellectuelles des pastèques EELV, on pourrait tout autant évoquer la crasse stupidité de cette Gauche démonétarisée. Quant au parti Macronien, c'est peu de dire qu'il s'agit, en l'espèce, d'un trou noir idéologique : les éléments de langage, élaborés dans les couloirs élyséens et répétés en boucle par des parlementaires sans relief ni consistance, confinent à la négation de l'art politique. Peut-être serait-il plus juste alors d'évoquer une classe politique... en dessous de tout ? Les taux d'abstention récurrents sont éloquents pour attester de cette opinion parmi nos compatriotes. Le débat reste ouvert. A vous de juger.

     Mais revenons à notre sujet du jour : la Droite ! Ici point de débat, puisqu'il faut convenir d'une évidence : tout se déroule comme si Les Républicains étaient pleinement satisfaits de leur douillette position d'opposants verbeux. Après tout, jamais une présidence alternative ne fut autant compatible à un parti d'opposition ! Il n'est qu'à compter le nombre de ministres et de personnalités LR ralliés ou sympathisants de la Macronie ! Un second mandat du présent hôte élyséen n'aurait rien pour déplaire au parti LR, pour peu que le scrutin législatif permette à ce dernier de se remplumer un peu. Cela doit pouvoir se négocier en coulisse. Après tout, le "nouveau monde" est si conforme aux tripatouillages de l'ancien ! C'est que l'appareil LR se doit quand même de satisfaire les ambitions de ses premiers, deuxièmes et troisièmes couteaux - toute une panoplie de la ménagère* familiale, en argent massif bien entendu, qu'il préférerait caser aux frais de la République plutôt qu'à entretenir sur ses propres finances, déjà mal en point ! Et puis les problèmes qui s'accumulent sont tellement complexes à résoudre ! Pensez ! Ils en ont été incapables pendant vingt ans, pourquoi voudriez-vous que cela change subitement ! Non, vraiment, vivoter dans l'opposition, cela a du bon, comme disait Dubonnet !  

     Vous trouvez que j'exagère ? Pourtant, les faits parlent d'eux-mêmes : plus de mille six cents jours - et autant de nuits - se sont écoulés depuis le naufrage Fillon. Et durant tout ce temps, le parti LR n'a pas été en mesure de distinguer, en son sein, un leader naturel, apte à endosser la candidature à la présidentielle de 2022. Outre la non-émergence d'une individualité charismatique, on peine tout autant à y trouver l'embryon d'une équipe soudée, cohérente, dotée d'une ambition de groupe ! Plus inquiétant encore pour un parti souhaitant être incontournable dans le jeu national, quelques pointures ont cru préférable d'abandonner le navire en perdition pour monter leur petite boutique à part. Avec un pied dehors certes, mais tout en conservant les autres orteils dedans, c'est plus sûr ! L'histoire révisitée du beurre et de l'argent du beurre, si vous voyez ce que je veux dire ! Une reproduction du modèle de ces hauts fonctionnaires faisant carrière en politique tout en conservant le parachute doré conféré par leur statut !

     Mais il y a encore plus consternant : malgré une communication ripolinée, LR n'a pas été capable de fédérer une ligne lisible, sinon clarifiée, sur laquelle toutes ces ambitions légitimes auraient pu se référer en guise d'unité de façade. Il n'est qu'à écouter les dissonnances des uns et les solos des autres pour s'imprégner du grand écart idéologique sur certains sujets d'importance. Mais pouvait-il en être autrement, puisque LR, ex-UMP, est une création mal née et que le positionnement "à droite" de ce mouvement pose interrogation ?!

     Le fait que l'ombre de Sarkozy plane encore sur les décombres du champ de bataille post-2012 en dit long sur l'état réel d'un chantier condamné à rester en friche ! L'ex-maire de Neuilly a pu faire illusion sur un malentendu : le bougre avait suffisamment d'ambition et d'énergie à revendre qu'il a pu faire croire à cette "bonne idée" du rassemblement de la carpe et du lapin, ou plutôt d'un centre fluctuant et d'une droite mouvante vers l'extrême. Mais un tel mariage de raison ne survit pas à une défaite, moins encore à deux déroutes de rang. Seule la victoire, distributrice de ses bienfaits et de quelques prébendes, autorise la compromission sur le long terme. Mais il ne faut pas être trop dur avec ce petit monde de la droite dite républicaine. Après tout, c'est une constante : une fois mort, le poisson pourrit toujours par la tête.

     La vérité est ailleurs, comme souvent. Et elle est toute bête. Encore faut-il poser la bonne question : c'est quoi la droite française, sous la Ve République ?  Le point de vue Gaulliste ? La sauce Chiraquienne ? L'aventurisme Sarkozyste ? Ces trois présidences ont-elles même été idéologiquement compatibles entre elles ? Certaines valeurs ont pu être communément partagées, mais "what else ?" , comme dirait le beau George ! Au niveau de l'économie et du social, De Gaulle peut-il être considéré comme un homme de droite ? L'héritier autoproclamé du Gaullisme, Chirac, l'était-il, lui le Radical-Socialiste de coeur ! Je laisse les politologues et autres esthètes de ces questions débattre sans fin sur le sujet. Une chose me semble toutefois plus que limpide : jamais De Gaulle n'aurait adhéré au fédéralisme européen de certains LR, ni à l'économie néolibérale soutenue par de nombreux autres, pas plus qu'aux outrages que la plupart ont fait subir au peuple, soit en contournant une volonté clairement exprimée dans les urnes (De Gaulle en cohabitation en 1997 ? Impensable ! De Gaulle restant en place après le référendum de 2005 ? Absurde ! De Gaulle faisant ratifier le traité de Lisbonne en 2008 ? Connerie ! ), soit en refusant d'en appeler à la souveraineté populaire sur les questions essentielles (aucun référendum convoqué depuis 2005 alors que la Constitution de 1958 faisait de ce dispositif l'un des piliers de notre démocratie ! ). La Droite a-t-elle jamais gouverné la France depuis 1958 ? Même "Sarko-le-facho", ainsi surnommé par les gauchistes, s'est fait l'apôtre de l'ouverture à gauche en s'adjoignant les Kouchner, Hirsch et consorts en 2007 ! Avec le bonheur que l'on sait ! 

     Aujourd'hui les sondeurs expliquent que la France penche nettement à droite. Les marqueurs ne trompent pas ! 70 pour cent de nos compatriotes seraient donc à classer de ce côté-ci de l'échiquier politique. Sauf que cela est moins clair que ça, en vérité. Sur certains items, comme le besoin de protection et de sécurité, ce chiffre fait autant moins de doute qu'il devrait approcher les 100 pour cent, si l'on prend le temps d'y réfléchir ! Quel citoyen  sensé pourrait-il s'opposer à l'idée de vouloir protéger prioritairement sa famille ou son pays  ?! Mais qu'en est-il des questions sociétales, des orientations économiques, des positions sur la finance, publique ou internationale ? Cette majorité populaire droitière s'effrite vite ! Et d'ailleurs, comble du comble pour un parti classé à la droite extrême, donc la Droite supposée "la plus pure", le programme économique du RN, porté par la candidate Le Pen peut-il être qualifié "de Droite" ?

     La politique politicienne à la française a perdu sa boussole depuis longtemps. Macron n'a rien dynamité en 2017 ; c'est le système qui a implosé de lui-même face à ses contradictions internes et à l'insuffisance, intellectuelle et personnelle, des responsables en place, à Droite comme à Gauche. A moins d'une réorganisation générale en profondeur, conforme à une éthique, un positionnement, une vision et des idéaux partagés et clairement exprimés, la caste actuelle ne finira plus qu'à se représenter elle-même. Or, quand on se coupe trop longtemps du peuple, on obtient une révolution. 

 

 

* Notez mon indulgence : je n'ai pas écrit "ménagerie", même si, parfois, les débats internes pourraient faire penser à cette image zoologique ! 

     

27 août 2021

Non à l'aveuglement victimaire face au péril islamiste

     Les prochains mois, et les années à suivre, vont être difficiles ; un doux euphémisme pour ne pas dire sanglants ! Car une guerre asymétrique se prépare sur le sol de France ; une guerre où les méchants seront lourdement armés et les gentils seront, une fois encore, démunies face à leurs bourreaux. Sauf si, pour une fois, nos gouvernants se font violence pour ne pas être, comme toujours, en retard d'un conflit ! Et c'est à nous, citoyens engagés, de leur montrer le chemin ! Sous la forme d'une pétition dans un cadre référendaire, ou d'une proposition de loi - qui ne serait pas vidée de sa substance dans des amendements ou des décrets d'application Munichois ! Maintenant, et pas dans un agenda renvoyant aux calendes grecques ! 

     Car la menace islamiste n'est pas à nos portes, elle est en nos murs - pour autant que l'on puisse nommer mur une frontière nationale non défendue ! Les mouvances terroristes sont à pied d'oeuvre pour porter des coups à la France en assassinant nos concitoyens sans distinction aucune, en matière de foi, pratiquée ou non, d'âge ou de "genre" (comme il faut dire maintenant !). Leurs cibles sont indifférentes ; seul leur importe l'effet de sidération que procurent, dans l'opinion, leurs tueries, qu'elles soient de masse ou d'ordre symbolique. Il faut en avoir conscience : tous les citoyens de notre pays sont des victimes potentielles, non pour ce qu'ils sont, non pour ce qu'ils pensent, non pour ce qu'ils font, mais simplement parce qu'ils habitent dans un pays où le principe de laïcité républicaine constitue l'un des fondements de leur société, au même titre que la liberté, l'égalité et la fraternité. L'activisme fondamentaliste des islamistes entend faire de la France la tête de pont de leur entreprise d'asservissement cultu(r)el de l'Europe. Certains de nos voisins ont déjà consacré le communautarisme comme règle de vie sociale. Le ver y est déjà dans le fruit ; et le fruit pourri tombera de l'arbre sans qu'il soit nécessaire d'y porter le fer. La France, elle résiste. Dans sa pratique originale de la neutralité religieuse et philosophique, l'Etat français est donc l'ennemi prioritaire à abattre, bien plus encore que les Etats-Unis d'Amérique ! Et ce n'est pas en se désengageant du Sahel demain, comme d'Afghanistan hier, que la donne changera !

     Telle est la situation ; tel est le sombre avenir qui s'offre à nous, si rien ne change. Or nos gouvernants semblent préférer les sempiternels hommages rendus aux victimes, plutôt que d'organiser une défense à la hauteur de ce défi identitaire ! Avec une rare obstination, ils se refusent de nous donner les moyens de lutter à armes égales. Et moi, aujourd'hui, avec vous, j'entends leur refuser ce pouvoir de faire de moi, de nous tous, une victime ! Marre de leur pathétique "compassion". Marre de leurs larmes de crocodile assorties de discours martiaux ! Ce discours selon lequel "la peur doit changer de camp" est incompréhensible quand l'ennemi engage le combat dans l'idée de sacrifier sa vie au nom d'Allah ! Ce sont déjà des morts, mais encore trop vivants, qui font leur sale besogne dans nos rues. Ils ne redoutent pas la mort, ils l'attendent, en faisant un maximum de victimes au passage ! 

     L'augmentation (toujours annoncée, rarement visible sur le terrain) de nos forces de sécurité n'est pas la solution. D'abord parce que le terrorisme ne pourra jamais qu'être une priorité parmi toutes les autres dans le vaste champ de leurs missions (lutte contre la criminalité et la délinquance) ! Ensuite, parce qu'il est inconcevable en pratique, et peu souhaitable en vérité dans une démocratie, qu'un "flic" se cache derrière chaque citoyen. En revanche, il est envisageable que certains citoyens soient investis d'une mission républicaine de sécurité. Cette idée n'est pas nouvelle ; mais elle a le don de heurter la "sensibilité" de nos élites qui disposent, elles, soit d'un service public de sécurité (policiers détachés à la protection des personnalités, y compris certains retraités de la politique ! ), soit des moyens financiers pour s'offrir les services d'une sécurité privée. Or, c'est toujours plus facile d'avoir une position légitimiste quand on pense être au-dessus du problème du commun ! 

     Dans le cadre de notre défense intérieure, je pose le principe que sur la base du volontariat et sous certaines conditions, les anciens agents de l'Etat instruits au maniement des armes, tels les policiers, gendarmes, douaniers et militaires, soient autorisés à la détention et au port d'arme dans l'espace public. Même s'il est prêt au martyr, un terroriste arrosant une foule à la Kalachnikov aura toujours le réflexe de rentrer la tête dans les épaules s'il est pris sous un feu de risposte ! Quant au cas du "déséquilibré" adepte des armes blanches, il y a fort à parier qu'il sera ainsi mis hors d'état de nuire avant d'avoir égorgé tous les chalands d'une rue commerçante ! 

     Il ne s'agit pas de recréer dans nos villes et dans nos bourgs les conditions de vie du "Far West" américain. Les candidats à cette responsabilité devront justifier non seulement d'un casier judiciaire vierge - cela va sans dire, mais c'est mieux de préciser ! - mais aussi d'aucune mise en cause, comme trouble à l'ordre public (problème de voisinage par exemple) ou violence domestique. Ils seront évalués par un psychologue et devront suivre une remise à niveau théorique et pratique (club de tir...). Quant aux règles d'engagement du feu, elles seront précisément détaillées. Et dans tous les cas, une enquête judiciaire et administrative sera diligentée, comme c'est déjà le cas à chaque fois d'un membre des forces de l'ordre fait usage de son arme de service. 

     Le temps n'est plus à la tergiversation et aux débats médiatiques glosant sur le sexe des anges ! Emmanuel Macron s'est trompé de guerre ! Le virus Covid n'est pas l'ennemi, l'islamiste radical (pléonasme) si ! A lui d'organiser dès maintenant une défense efficiente, à la hauteur des périls qui menacent la France et ses concitoyens, où qu'ils se trouvent et quels que soient leur appartenance religieuse ou philosophique !  

26 août 2021

Covid : choses vues

     Je séjourne actuellement au Japon, pour raison professionnelle. Ce pays a été relativement épargné par l'épidémie Covid. Plusieurs facteurs ont concouru à cet état de fait : une culture du masque et une relative distanciation sociale, inscrite dans les us et coutumes locales ; des autorités administratives réactives, habituées à gérer les situations de catastrophe naturelle ; et surtout une mesure salvatrice entre toutes : la fermeture des frontières aux non-résidents pendant des mois, puis des entrées contrôlées avec rigueur, sous quatorzaine obligatoire et politique de traçage / isolement. Certes, tout n'a pas été parfait ; et comme pour tout, le meilleur dispositif n'empêche pas les trous dans la raquette. Malgré la réalisation généralisée des tests à l'arrivée, une mise à l'écart des passagers dans des hôtels dédiés pendant 3 jours, puis une géolocalisation assortie de contrôles journaliers par les autorités municipales, certains entrants - japonais ou étrangers - ont été perdus dans la nature. Mais globalement, le Japon s'est bien sorti des trois premières vagues, alors que la population des séniors de plus de 80 ans est très importante sur l'archipel et que la densité dans les grandes métropoles ne plaide pas en faveur d'une lutte efficiente contre une maladie respiratoire. 

     Mais c'était sans compter sans les Jeux Olympiques ! Le gouvernement nippon ne pouvait pas ne pas organiser cette compétition, malgré les risques sanitaires évidents. C'était d'abord une question de prestige. Hors de question de perdre la face en donnant l'impression de ne pas pouvoir gérer la situation. Le gouvernant japonais est chatouilleux, quand bien même il se place (encore) sous le joug du vainqueur américain. Et quand la fierté nationale est en jeu... Bien évidemment, c'était aussi une question de gros sous... Mais compte tenu des circonstances, à savoir l'absence de public international, ce point était moins le fait du gouvernement et des sponsors locaux que des membres du Comité Olympique International, ce mastodonte qui se doit de récolter un maximum de pognon en quinze jours pour pouvoir vivre grassement durant les quatre années à suivre ! 

     Toutes les précautions avaient été prises pourtant : les compétiteurs devaient avoir été dûment vaccinés, ainsi que les accompagnateurs et tout l'aéropage médiatique entourant ce genre d'évènement. Les mouvements des uns et des autres étaient supposés être strictement contrôlés, et les interactions avec la population japonaise, limitées. Sauf que... Sauf que dans une démocratie, il n'est pas possible de fliquer tout le monde, et que certains se sont adonnés aux joies du tourisme nocturne. Sauf que le vaccin n'est pas un gage de non contamination, et encore moins de non transmission. Résultat : le Japon connait une quatrième vague qui sera sans doute plus préoccupante et plus létale que les trois autres réunies. Car la vaccination s'est mise en place assez tardivement par rapport aux autres pays développés. Mais au moins le système de santé soigne sans cantonner les malades au Doliprane ! Et les japonais ont l'habitude de prendre vitamines et macrobiotiques au quotidien pour renforcer leur organisme, système immunitaire en tête !

     J'oubliais : naturellement, officiellement il n'y a aucune corrélation à établir entre la tenue des JO et la reprise épidémique ! Comme quoi, le mensonge d'Etat n'est pas l'apanage des gouvernements américain et français. Cela vous console-t-il des distorsions de la vérité de MM. Macron, Castex, Attal et Véran ?

     Mais au fait, quelqu'un a-t-il osé faire une autre corrélation, celle du séjour express de la Macronie en goguette en Polynésie avec la flambée des cas de Covid dans les archipels du Pacifique sud ? Ben non, voyons ! Aucun journaliste "sérieux" ne se hasardera à additionner 2+2 ! On va dire que c'est uniquement la faute des touristes des mois de juin et juillet. Car il ne faudrait pas, non plus, mettre éventuellement en cause l'arrivée des fonctionnaires de la relève administrative (Haut-commissariat et enseignants majoritairement), pour autant que celle-ci ait été efective dès le début d'août. Ah mais vraiment ! Que ne ferait pas notre président non candidat pour engranger des voix pour un scrutin à venir !? Et tant pis si cela occasionne une hécatombe dans un territoire (je devrais dire un Pays d'outre-mer) où l'obésité et le diabète sont des maux endémiques - sans parler de l'hépatite B ! 

      Pour finir sur le sujet du Covid, je vous soumets ce petit problème existentiel. Je vais prochainement rentrer en France. A l'heure actuelle, cette entrée est conditionnée à un processus de vaccination complète (a), ou à un certificat de rétablissement du Covid inférieur à 6 mois (b) ou à un test PCR négatif de moins de 72h. Questions : 

- le fait d'avoir été malade - et guéri - du Covid constitue-t-il une garantie absolue de ne pas être porteur / transmetteur en cas de réinfection asymptomatique dans ce délai des six mois ? Ou est-ce la même chose qu'avec la vaccination ? 

- le fait d'être vacciné n'empêche ni d'être porteur (à l'insu de son plein gré ! ), ni d'être transmetteur du virus - même si le risque est moindre qu'en cas de non-vaccination. En quoi mon QR Code protègerait-il alors les passagers sains et non vaccinés, détenteurs d'un test PCR négatif ?

- sachant que le test PCR coûté la bagatelle de 250 euros (non remboursés) d'après vous, combien de personnes répondant aux critères (a) et (b) vont-elles se faire dépister pour s'assurer de ne pas être ce fameux "danger pour les autres" ?! 

     Dormez, braves gens, la Macronie veille sur vous ! 

 

  

25 août 2021

Le camouflet qui ridiculise la posture Macron Darmanin

     Des camouflets portés à la présidence Hollande, le plus terrible pour la nation française est, sans aucun doute, celui infligé par cette adolescente nommée Léonarda. Le camouflet au discours protectionniste de MM. Macron et Darmanin au sujet du risque afghan est plus anonyme. Il est le fait d'un supposé Taliban qui, tout juste assigné à résidence dans la banlieue parisienne, a été retrouvé en goguette dans les rues de Paris. Au moment où j'écris ce billet d'humeur, aucune précision n'a encore été portée, à ma connaissance du moins, sur les circonstances de son escapade et de sa récupération par la force publique.

     Cette histoire appelle plusieurs observations.

1- Le lecteur sera sans doute étonné d'apprendre qu'une assignation administrative à résidence ne signifie pas, pour l'intéressé, de rester à son domicile. Le terme de "résidence" doit se comprendre au sens large, au niveau des limites de l'agglomération concernée. Autrement dit, un assigné à résidence à Paris, Lyon ou Marseille est libre de se promener partout dans la ville ! On comprendra qu'au niveau surveillance, cela puisse poser un gros problème, eu égard à la faiblesse des effectifs de police assignés à cette tâche très spécifique. De la même façon que l'on sera saisi de constater qu'un terroriste supposé peut rencontrer qui il souhaite dans le périmètre circonscrit, pour peu qu'il soit entraîné à déjouer ladite surveillance administrative.

2- Le lecteur, à peine sorti des périodes de confinement et autre couvre-feu, sera ravi de lire qu'un "réfugié" n'est, a priori, pas astreint par les autorités sanitaires d'observer une période de quarantaine, eu égard à la question de la Covid, mais aussi à des maladies autres, comme la tuberculose par exemple. L'obligation vaccinale doit s'appliquer strictement à tous les français, mais les étrangers en situation discutable sont libres de disséminer leurs éventuels virus sans que cela ne trouble notre Etat si protecteur, au point de museler certaines de nos libertés fondamentales !

3- Le lecteur se dira peut-être comme moi qu'un individu qui, à peine arrivé en France et si désireux que notre pays l'abrite, lui, ses cousins et toute sa grande famille, considère avec si peu d'égard la "petite" obligation qui lui est faite de respecter, de manière toute temporaire, un périmètre de sécurité. S'il est si prompt à renier sa signature - nul doute que l'Etat lui a fait signer l'un de ses formulaires dont elle a le secret ! - cela augure bien mal des suites qu'il compte donner au respect des nos lois, us et coutumes. La bienpensance aura beau le marteler avec toute son humanité, je ne pense pas que ce genre d'individu soit "une chance pour la France". Ou plutôt je suis sûr et certain qu'il ne l'est pas ! 

4- Le lecteur aura compris qu'arès le fiasco Frontex - sans stratégie opérationnelle et sans tactiques dissuasives - et le blanc-seing, pour ne pas dire les félicitations, adressé par le Conseil constitutionnel à tous les idéologues qui font passer la frontière clandestinement, au mépris des lois de la République, la Macronie a franchi un nouveau cap dans sa politique anti-migrant en affrétant des appareils de l'armée de l'Air (et de l'Espace parce que ça fait classe !) pour ramener des candidats illégitimes au statut de réfugié politique. Car on ne peut plus parler ici d'illégaux puisqu'ils voyagent aux frais du contribuable français. 

     Jamais l'intitulé de mon blog n'aura été autant d'actualité. Parce qu'à l'évidence, il y a vraiment comme un problème !! On vit une époque vraiment formidable, non ?  

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25 août 2021

La Justice, malade de nos élites

     La révision générale des politiques publiques, ou RGPP, a démembré, sous couvert d'économies budgétaires à réaliser, les fondements de l'Etat. Les forces de l'ordre, la justice, les armées, l'hôpital public en ont directement fait les frais. Mais à travers ces institutions nationales de leur quotidien, c'est, aussi et surtout, les citoyens français dans leur ensemble qui en ont été les grandes victimes.

     La conséquence de cette gestion calamiteuse - qui a préféré le plan comptable à l'humain, dans une rigueur à géométrie variable, souvent au service d'une paix sociale clientéliste - s'étale aujourd'hui sous nos yeux. La politique sanitaire de la France - soit la répétition des confinements et autres couvre-feux, ou l'instauration de pass liberticides - est actuellement conditionnée par le parc, ridicule, des fameux 5.500 lits de réanimation, mal répartis, qui plus est, à travers le pays. Autre exemple : la politique pénale de notre nation - où, il faut le rappeler, la justice est théoriquement prononcée au nom du peuple ! - est, de fait, limitée au seul nombre des places de prison pour les majeurs, des hébergements en centre fermé d'éducation pour les mineurs ou en centre de rétention administrative pour les étrangers en situation irrégulière.

     A l'heure où Marseille fait la Une d'une actualité brûlante (BBQ oblige ! ) - au point que le ministre des Sots, pardon le garde des Sceaux, ait consenti à faire le déplacement, parlons justement un peu de ce parent pauvre qu'est cette justice rendue au nom de la collectivité nationale. En France, on ne sanctionne plus en fonction de la faute commise, de la nécessaire réparation due aux victimes ou de l'indispensable protection dévolue à la société dans son ensemble. On doit se contenter de faire ce qui s'apparente à du management de places hotelières. On s'interdit une salutaire mise à l'écart du délinquant multi-récidiviste pour les peines inférieures à deux années de prison ; et les circulaires ministérielles pressent les juges de libérer, autant que faire se peut, tous les détenus éligibles à une sortie anticipée afin de permettre un certain turn-over derrière les barreaux. C'est pure folie que d'entretenir une politique répressive qui ne tiennent plus compte de la dangerosité objective des individus. Qui plus est dans un pays ouvert à tous les vents, politique migratoire et espace Schengen obligent.

     Pour des raisons financières, mais aussi idéologiques, la prison n'est pas considérée comme une solution à part entière, mais comme un pis-aller. C'est la fameuse "école du crime" dont il faudrait pouvoir se passer ! Sans doute l'est-elle en partie, mais uniquement parce que le manque de moyens, en personnel d'encadrement et en infrastructure, concourt objectivement à cet état de fait ! Si chaque prisonnier disposait d'une cellule individuelle et si les activités courant à sa réinsertion étaient mieux surveillées, sans doute que cette appellation n'aurait plus lieu d'être. D'ailleurs, pourquoi faudrait-il que la privation de liberté signifie une dépossession de toute dignité humaine ?! La cellule individuelle n'est pas un luxe, c'est une exigence de base dans le cadre d'une réinsertion à suivre. Et moins de récidive, c'est mieux pour l'individu comme pour la société ! Tout le monde y trouverait son compte. Mais pour nos gouvernants, ce n'est pas ce compte-là qui doit prévaloir ! 

     En effet, l'absence de places de prison n'est que l'arbre qui cache la forêt d'une autre réalité: le souci constant de préserver l'intérêt des élites ! Quel rapport, me direz-vous ?! Tout, en réalité ! Car au pays de Descartes, on a le don paradoxal de confondre la cause et la conséquence ! Cette justice en panne n'est pas la résultante d'un manque de moyens ; c'est la conséquence d'une politique volontariste de nos gouvernants, décennie après décennie, d'enrayer la mécanique judiciaire ! L'esprit des lois, comme le besoin de justice de toute société humaine ont été intentionnellement pervertis par le législateur, lequel, servant ses propres intérêts et ceux de ses "sponsors", n'a eu de cesse que de complexifier les procédures d'enquête, multiplier les voies de recours et offrir un maximum d'échappatoires légales afin de s'éviter, à lui-même et aux élites économiques et financières dont il relaie les besoins, les désagréments d'un passage derrière les barreaux ! 

     L'encombrement des tribunaux ? Un moyen bien commode quand il s'agit de faire traîner les affaires "délicates" en longueur, en ayant l'air de rien puisque cela est le lot du justiciable commun ! L'absence de toute gestion cohérente des ressources humaines dans ce ministère ? Une tare bien pratique pour faire se succéder les magistrats instructeurs sur un même dossier, histoire de les plonger inutilement dans des tonnes de paperasse pour s'en imprégner, voire de provoquer un vice de procédure, ou, au contraire, des actes redondants pour encombrer un peu plus le bureau des greffiers ! L'arsenal des codes procéduriers a été pensé en fonction d'un seul objectif : doter les élites, éventuellement mises en cause dans des affaires peu glorieuses, des outils légaux afin que leur dossier s'enlise de guerre lasse, dans l'indifférence médiatique la plus totale. 

     Observez combien de temps il aura fallu - quand ce fut le cas ! - pour conduire des anciens ministres, voire d'anciens présidents de la République devant un juge, contraint à la clémence au vu de l'état médical des prévenus. Quand il s'écoule vingt, trente ou quarante années entre la commission de faits et leur jugement, le juge et l'opinion publique sont tout de suite plus enclins au pardon ! 

     Toutes les lois qui, aujourd'hui, protègent grandement les malfrats professionnels, les criminels endurcis et les membres de gangs organisés, ont vu le jour uniquement parce qu'elles pouvaient être utiles à nos élites prises la main dans le sac... de pognon souvent, de poudre blanche parfois quand cela n'avait pas un lien avec des affaires d'ordre sexuel. La Justice est d'abord malade du législateur, bien plus que de l'explosion - réelle - des affaires à juger ! 

     C'est donc une erreur d'appréciation que de considérer les quatre euros attribués "généreusement" à la Justice - sur mille euros de dépenses publiques - traduisent un défaut d'arbitrage quand ils sont surtout le reflet d'une volonté récurrente visant à affaiblir la seule autorité encore susceptible de perturber nos élites dans leurs petits arrangements entre amis, puisque la presse est aux ordres de celles-ci. Que cela aboutisse à laisser des délinquants du quotidien impunis, à sanctionner a minima des criminels, à s'empêcher de renvoyer les clandestins dans leur pays d'origine ou à pourrir la vie des citoyens, englués dans leurs conflits familiaux ou de voisinage pendant des lustres, peu leur chaut en réalité ! Et c'est bien là le problème : il est donc grand temps que cela change !!

       

24 août 2021

Alerte Talibane sur la France

     J'ai rencontré un réfugié afghan. Un vrai de vrai. Je vous rassure : ce n'était pas dans cette manifestation parisienne qui, ce week-end, a milité pour que la France accueille, sans distinction, ni discernement, tous les migrants en partance de Kaboul. Je vous parle, moi, d'un homme dans la force de l'âge qui, par conviction, avait fait le choix de quitter son pays, alors sous le joug soviétique. Cette rencontre a eu lieu au milieu des années 1980. Ce pilote de chasse, officier supérieur dans l'aviation afghane, bénéficiait pourtant d'une position enviable, en plus d'être issu d'une famille particulièrement aisée. Il s'était mis au service des armes de la France pour partager son expérience avec les spécialistes de notre Armée de l'Air. Musulman pratiquant, il enseignait aux femmes comme aux hommes, se conformant sans aucun problème aux lois de notre République. Je l'ai ainsi côtoyé pendant six mois avant que nos chemins professionnels ne se séparent. Ce préambule pour dire qu'à la différence des certains intervenants des plateaux médiatiques, je n'ai pas découvert la complexité afghane après le 11 septembre 2001 (au mieux ! ) ou depuis quelques semaines (au pire !)  ! 

     Et d'ailleurs parlons-en un peu de ces commentateurs professionnels du monde radiotélévisé, qui ont l'art de s'exprimer sur tous les sujets de l'actualité sans rien savoir d'autre que ce qu'ils viennent d'en lire dans "un excellent papier" du Monde ou du Figaro, quand ils ne font pas simplement référence à un reportage de trois minutes, entraperçu la veille ! Ils parlent sans jamais avoir vraiment réfléchi au problème qu'ils évoquent ; et souvent sans même en avoir consulté les données. Ils occupent l'espace de communication pour faire du bruit, ou du buzz c'est selon. Ceux-là m'insupportent ! Au moins les journalistes de terrain mouillent-ils leur chemise et prennent-ils leur part de risques pour informer leurs concitoyens, même s'il peut y avoir une part d'idéologie ou d'auto-censure dans leurs propos !

     Mais revenos au sujet du jour : voici quelques années, nos stars médiatiques anonnaient  en choeur leur leçon "politiquement correcte" à ceux de nos concitoyens qui s'étonnaient qu'en fait de réfugiés syriens, on trouvait essentiellement des ressortissants afghans (et pakistanais ou sri lankais). Tout était de la faute de l'intervention occidentale (comprendre américaine) qui avait déstabilisé une région où les populations du sous-continent indien étaient traditionnellement employées aux basses oeuvres. Bref, les immigrés d'Irak et de Syrie fuyaient légitimement le chaos instauré par Washington pour trouver un job un peu plus loin... en Europe. Et les français n'avaient rien à y redire puisque c'était de leur faute, en quelque sorte. Notez au passage que l'occupant de la Maison Blanche fout le bordel quelque part dans le monde, mais que c'est l'Europe qui doit en assumer les frais - au propre comme au figuré d'ailleurs !  C'est beau la mondialisation, vue de la lointaine Amérique capitaliste. 

     Si les afghans affluaient vers l'espace Schengen, c'est donc parce que les fameux "hommes blancs de + ou - 50 ans" les avaient forcés à ce nouvel exil (version racisée en cours). Vous objecterez, avec bon sens, qu'ils auraient pu rentrer chez eux... Mais non, voyons!  Une telle solution est tout simplement inenvisageable pour la bienpensance gauchisante française, laquelle "fait l'opinion" des bobos parisiens et donc celle qui doit s'imposer dans tout notre pays, c'est bien connu.

     Et il y avait du vrai dans ce discours : il est vrai qu'une partie des afghans actuellement sur le territoire européen provient du Moyen-Orient. Mais ce n'était qu'une demi vérité, car quid des autres ? En effet, depuis des années, une autre partie des ces migrants provient directement des montagnes afghanes ! Or, cela a été caché, puis nié par une intelligentsia progressiste qui n'aurait jamais pu vendre à l'opinion française le fait que des hommes jeunes quittent un territoire occupé par les forces américaines - et donc provisoirement "pacifié" - et ce, pour des motifs politiques ! Qui peut craindre quoi que ce soit sous le parapluie de l'Oncle Sam ?! Quand bien même le jeune rural se serait senti en danger dans son village, il aurait pu trouver refuge dans la grande ville ! Les Talibans ayant été chassés des grandes cités afghanes, puis repoussés dans les zones les plus reculées du pays, rien n'aurait pu  justifier le statut de réfugié politique. De même que rien ne pouvait plus justifier d'un tel afflux grandissant, d'année en année, sinon un exode pour un motif uniquement économique. Alors même que le pays était supposé recevoir des milliards d'aides pour se reconstruire ! Depuis des années, "on" a donc survendu l'immigration afghane en avançant une explication politique à ce qui n'était qu'une raison économique, à l'instar de l'immigration subsahalienne et maghrébine. Des migrants qui, pour la plupart, auraient donc dû être renvoyé à Kaboul, USA.

     Certes, depuis quelques jours, la donne a changé, puisque les Talibans sont revenus aux affaires. Des femmes et des hommes sont donc en grand danger, essentiellement pour avoir collaboré avec l'occupant américain. La gestion de ces réfugiés est donc principalement le problème des américains ! Et à la marge, mais à la marge seulement, celui des européens - et de la France donc - pour ce qui concerne les personnes qui ont effectivement travaillé au profit de notre intérêt national et/ou continental. Aussi le Quai d'Orsay et tous les intervenants français de ce dossier devraient connaître précisément l'identité de ces personnes. L'affaire de ces Talibans, assignés à résidence (sanitaire !) démontre au contraire qu'il n'en est rien et que la tradition de "l'Open bar" risque d'être la règle. 

     Très concrètement cela pose un problème de sécurité nationale. En effet, même si la DGSE et la DGSI sont à même de faire un premier tri entre les vrais réfugiés et les infiltrés Talibans, on n'est jamais à l'abri de trous dans la raquette discriminante (oh le gros mot ! ) ! Par ailleurs, rien ne dit - ou plutôt tout nous incite malheureusement à croire - que les services des autres pays européens - au sein de l'espace Schengen - auront la même volonté, la même exigence à contrôler rigoureusement ce flux migratoire. Tous les pays européens ne sont pas sensibilisés de la même manière à la problématique terroriste que ne l'est la France. 

     La migration économique massive était déjà un vrai problème pour la France. Que celle-ci se double d'une pénétration d'agents dormants de la cause islamique, voilà qui doit alerter et faire réagir. Car il n'y a pas que le risque terroriste direct à envisager ; il y a aussi la gangrène idéologique de personnes pour qui la Charia doit s'imposer au mépris des lois et règles du pays d'accueil ! Un sondage indiquait que plus de 95% des afghans, toutes tribus confondues, plaçaient la Charia au coeur de leur modus vivendi. Autant dire que la plupart des afghans nouvellement en France n'ont aucune volonté de s'assimiler, et moins encore de respecter nos us et coutumes !

     Au vu des performances de la Macronie sur tous les dossiers brûlants du moment, on peut raisonnablement craindre pour notre sécurité et pour le devenir de la laïcité à la française dans les semaines et mois à venir ! Espérons seulement que cette incompétence notoire ne se double pas d'un sombre calcul politicien en vue d'avril 2022 : il est bien connu que le peuple français ne voudra pas changer de chef en plein chaos ! Quelqu'un a dit un jour : "c'est moi, ou le chaos". La version Macroniste, ce pourrait alors être : "c'est moi et le chaos".    

  

20 août 2021

Face au danger, la nation doit se réveiller !

     Deux mille ans d'efforts pour construire une nation; et à peine quarante années de trahisons en tous genres pour la détruire ! De façon méthodique, insidieuse et implacable. Pour une question idéologique, parfois ; pour satisfaire des ambitions carriéristes, souvent ; pour de sombres raisons économiques et financières, toujours ! Tel est l'état de notre pays, alors que se profile l'échéance cruciale d'avril 2022.

     Le constat est sans appel : depuis quatre décennies, nos gouvernants ont, par soumission, par facilité, par lâcheté ou par compromission, outragé la nation française. Une nation dont ils ont entrepris de briser les fondations, notamment en dénaturant l'esprit de la Ve République et en déléguant, aussi souvent que possible, la souveraineté du peuple français à des instances supranationales. Une nation qu'ils n'ont eu de cesse de martyriser, dès lors  qu'une occasion s'est présentée. Une nation qui, en ces heures sombres, fait face à son destin, puisqu'elle joue, désormais, sa survie.  

     C'est un fait historique : les successeurs de l'homme de Colombey n'ont eu d'autre priorité que de déconstruire le concept même de nation française. Et, par un effet "boule de neige", cette funeste entreprise n'a cessé de croître jusqu'à accoucher de l'improbable présidence actuelle, celle d'un mondialiste hors sol qui aura passé l'essentiel de son mandat à susciter des antagonismes entre ses concitoyens afin de fragiliser irrémédiablement les corps intermédiaires et la société nationale.

 

Retour sur les étapes-clés d'une trahison   

Immigration     

A l'origine de ce processus mortifère de déconstruction, il y a la question centrale de l'immigration, instrument objectif de dilution de notre essence nationale en l'absence de toute politique d'assimilation, exigeante et assumée. A la décision initiale d'instaurer, sans aucun discernement, le regroupement familial se sont ajoutées périodiquement la régularisation massive de sans-papiers et l'adoption de lois ou réglements rendant difficilement applicables la reconduite des clandestins à nos frontières. Dans le même temps, tout a été fait pour que la France devienne, aux yeux des candidats à la migration économique, le pays de "l'Open bar" : entre des allocations financières et/ou aides matérielles délivrées sans compensation, une couverture médicale avantageuse et une lenteur administrative favorisant un ancrage définitif sur le sol national (mariage, procréation, travail...), les gouvernants successifs ont, ni plus ni moins, récompensé la pratique du séjour illégal. Dans un pays miné par un chômage endémique, cela n'a pas de sens, me direz-vous ! Bien au contraire, il existe une raison très pragmatique à ce que l'Elysée se soit toujours refusé à contrôler sérieusement les frontières nationales et à chercher à savoir qui vivait réellement sur le territoire : le renvoi d'ascenseur.  Car les "visiteurs du soir" du Château ont toujours su faire passer leur message "pro-business", selon lequel l'emploi d'une force de travail bon marché et corvéable à merci était la première clé de la compétitivité recouvrée des fleurons industriels du CAC-40. Cette tolérance - voire cet encouragement - à  l'immigration massive de populations pauvres issues du Maghreb et d'Afrique sub-saharienne s'explique par cette même logique de "dumping social" qui, plus récemment, a conduit à instaurer, au sein d'une Union européenne socialement déséquilibrée, la Directive dite des "Travailleurs détachés". Ne cherchez pas une incompétence là où il n'y a qu'une collusion d'intérêt entre le politique et son financeur de campagne électorale, ou dit autrement entre un pantin et son mentor marionnetiste. Et si aucune alternance politique, voulue, pour ne pas dire exigée, par la volonté citoyenne des urnes, n'a jamais rien changé à la situation migratoire, et plus avant aux orientations économiques et financières, c'est tout simplement parce que les présidents passent, mais les mêmes visiteurs du soir demeurent ! Et pour ne prendre aucun risque, les grandes fortunes financent d'ailleurs largement les deux camps de l'échiquier politique. 

     C'est un secret de Polichinelle : d'une manière ou d'une autre, les élites - économiques et politiques - font leur beurre sur le dos de l'immigration illégale, et, par voie de conséquence, eu égard au nombre d'entrées annuelles sur le territoire, sur la dissolution de l'esprit nationa. Elles ont plus que toléré l'installation d'un communautarisme rampant, elle l'ont sciemment organisé. Car cet affairisme, ce clientèlisme ou cette manière pour une partie de l'intelligentsia parisienne de s'acheter une bonne conscience socio-raciale, ne recule devant rien, tant que leurs sans-papiers ne viennent pas s'entasser  dans des squats devant leurs hôtels particuliers !! Soyons juste : il existe quelques acteurs de la vie publique qui croient sincèrement que la France a vocation à recueillir tous les damnés (économiques) de la Terre. Il est simplement regrettable que, dans cette bonté professée envers leurs prochains démunis, ils en oublient la réalité du quotidien pour les résidents légaux dont ils ont la première des responsabilités - ceux pour qui la France est leur seule maison et leur citoyenneté, leur seule richesse. Comment partager encore plus le travail quand le nombre de chômeurs frise déjà un record parmi les pays de l'OCDE, ou quand le nombre de nouveaux pauvres ne cesse de croître ? Comment accueillir de nouveaux arrivants quand le pays manque déjà cruellement de logements décents à offrir ses jeunes, aux familles décomposées et aux séniors isolés ?  Où est l'humanité quand.il s'agit de parquer ces migrants surnuméraires dans des bidonvilles ou de les laisser disséminer sous les ponts, de Paris et d'ailleurs ! Où se situe la première obligation des gouvernants de ce pays : envers leurs concitoyens ou envers des étrangers qui sont ici après avoir contrevenu à nos lois ?  

 

Abandon du régalien

     Si la politique migratoire de nos élites est responsable au premier chef de la déliquessence de la nation, les migrants, eux aussi, sont des victimes, celles d'une mondialisation qui sert les seuls intérêts des milliardaires et de leurs serviteurs à travers le monde ! Gardons-nous d'en faire les boucs-émissaires des dysfonctionnements d'un Etat qui ne s'est jamais donné l'ambition et les moyens de protéger l'art de vivre à la française. François Fillon s'était déclaré à la tête d'un Etat en faillite ; il eût été mieux inspiré, en l'occurrence, d'évoquer un Etat qui a failli. Grandement. Et depuis longtemps ! 

     Parce que le lâchage en rase campagne des forces légitimes de l'ordre républicain - police, justice et armées - s'est instauré sur les ruines des barricades soixante-huitardes. Un abandon budgétaire, bien sûr ; un abandon moral, plus encore.

     Parce que la voix de la France s'est éteinte, à mesure que nos gouvernants ont préféré délaisser nos intérêts stratégiques pour l'illusion politique du "couple franco-allemand", pour leur rêve d'une Europe fédérale ou au profit d'un alignement aveugle aux intérêts américains.

     Parce que les arbitrages présidentiels ont réduit le régalien à la part congrue du budget de l'Etat, conduisant à encore moins de services à destination du citoyen et à toujours plus de fonds dégagés pour anesthésier la société, entre clientélisme électoral et allocations sans limite et sans contrepartie.

     Mais surtout parce qu'ils ont fait de l'Education nationale la machine à perdre de l'ascenseur social et la négation de la méritocratie républicaine. De réforme en réforme, les différents ministres ont trahi les valeurs portées par les hussards noirs de la IIIe République ! Au lieu d'accompagner les enfants en souffrance scolaire - et donc principalement ceux issus de cette politique migratoire insensée qui submerge nombre d'établissements - par une politique de soutien et d'encadrement social, ils ont préférer abaisser le niveau général, d'année en année, à seule fin de pouvoir se targuer d'un taux de réussite au Bac semblable à un score d'élection "libre" dans une dictature ! Le politique a abandonné l'exigence primordiale qui fait nation : un parler commun, une même langue écrite et comprise par tous ! Après le déni ministériel de nos racines gréco-latines, qui a remisé au placard un enseignement qui, seul, donne pourtant le vrai sens de mots mis à mal par la communication moderne, ce lent processus de déconstruction du français trouve, aujourd'hui, son aboutissement avec la dernière lubbie en date : l'écriture inclusive ! Interdite dans l'administration et pourtant utilisée à l'université et dans certains ministères de la République ! 

     La destruction du lien national a été validée par un Etat, toujours plus prompt à se soumettre à des règles supra-nationales plutôt qu'à défendre l'intégrité, morale et physique, de ses serviteurs du quotidien et s'astreindre à l'exigence de la seule ambition tolérable : acter pour un mieux-être général de la population. En désertant ses missions régaliennes - en termes d'engagement de moyens comme de résultats obtenus - l'Etat, ou devrais-je dire les élites qui le contrôlent, a rompu le contrat tacite passé entre lui et la nation. 

 

L'espoir

     C'est une évidence : ces mêmes élites vont, une fois encore, chercher à priver le citoyen d'un choix éclairé en tronquant les débats de fond, en jouant sur les peurs et/ou sur des promesses jamais tenues, ou - nouveauté 2021/22 - en restreignant les libertés de réunion sous prétexte d'une crise sanitaire instrumentalisée. Si elle l'emportent encore, elles achèveront ce long travail de sape qui leur permet de diriger le pays avec moins de 20% des électeurs inscrits. Sauf si, face au danger imminent qui la guette, la nation se réveille enfin et qu'elle décide de faire corps pour se sauver. Sauf si, dit autrement, la nation fait le pari de s'en libérer !

     "Révolution" promettait le livre de campagne de la Macronie. Et si, finalement, cela s'avérait ?! Une révolution dans les urnes, avec, pour une fois, un taux d'abstention record, mais dans l'autre sens après une mobilisation populaire sans précédent ! A force de souffler sur les braises qui couvent, il arrive qu'un incendie se déclenche. La présidence Macron a beaucoup semé, en matière de vents méprisants et d'insultes faites à tout ou partie des descendants de ces Francs, Saxons,Italiens, Espagnols, Portugais, Polonais, Russes, Kabyles, et autres enfants issus d'une immigration séculaire venue des quatre coins du monde pour se vivre en véritables Gaulois au sein de la Fille aînée de l'Eglise. Son calamiteux quinquennat n'aura pas été inutile s'il est celui qui, au final, récolte bientôt la tempête qu'il mérite,  lui et tous ceux qui, depuis tant d'années sont acteurs et complices de ce complot contre l'âme française !     

17 août 2021

Big Pharma : une utilité publique contestable

     La devinette du jour : y a-t-il une vraie différence entre Gilead et Academi (ex-Blackwater) ?

     Drôle de question, me direz-vous ! Que pourrait-il y avoir de commun, en effet, entre un laboratoire dédié aux questions de santé et une entreprise de sécurité privée, pour ne pas dire une officine de mercenaires ?! Hormis le fait que ces deux entités soient américaines, la seule réponse convenue est qu'il n'y en aurait pas. Erreur.

     Erreur en effet, car ces deux sociétés capitalistiques partagent une même essence fondamentale : elles sont, chacune, constitutives, ou, à tout le moins, dépendantes de problèmes à gérer au mieux de leurs propres intérêts, et non à résoudre de manière définitive en vertu du bien public. L'une et l'autre ne sauraient jamais constituer un vecteur de solutions pérennes parce que cela irait à l'encontre de leur "business model" respectif. En d'autres termes, toute intervention ponctuelle de leur part ne fait que préparer les conditions d'un autre bénéfice à suivre, donc d'un nouveau désordre à juguler . De la même manière qu'il ne faut pas attendre d'une armée privée qu'elle instaure une paix durable dans un conflit, ce qui serait synonyme de déficit et de licenciements, il convient d'admettre cette logique imparable que seul l'état de maladie vaut fond de commerce de tout laboratoire pharmaceutique et que celui-ci n'a rien à gagner avec une clientèle maintenue en "bonne santé" ! 

     Alors soit ! Vous vous dites que c'est la règle du jeu dans une économie capitaliste (ou libérale, comme on dit aujourd'hui). Mais quand même ! De là à faire le pendant entre de potentiels assassins sous contrat et une honnête entreprise scientifique oeuvrant dans un esprit d'utilité publique ! Vous trouvez tout naturellement que j'exagère ! Erreur encore ! Démonstration : 

     Quand elle s'active dans les coulisses de la Commission de Bruxelles afin de promouvoir son Remdesivir - sans aucune donnée probante à l'appui -  pour traiter les cas de Covid, la société Gilead ne se préoccupe aucunement de mettre potentiellement la vie de malades en danger. Son unique objectif est de pouvoir générer du chiffre d'affaires, donc du bénéfice, et donc des dividendes pour ses actionnaires. En 2020, Gilead a enregistré un chiffre d'affaires de 25 milliards de dollars, notamment en réussissant l'arnaque de vendre 30.000 doses de son soit-disant médicament miracle pour 63 millions d'euros, puis en "forçant" Bruxelles à une commande de 500.000 doses supplémentaires pour un montant non divulgué ( je vous laisse de faire une simple règle de trois pour approcher un total approximatif à rapprocher des 25 milliards de CA). Au mieux, les patients concernés par l'administration de ce non-traitement anti-Covid n'ont tiré aucune séquelle de ce "merveilleux" travail de lobby. Toutefois, force est de constater qu'ils auront été, néanmoins, privés d'une prise en charge plus adaptée à leur pathologie Covid. Mais au pire, certains auront contracté des effets indésirables, susceptibles d'entraîner des graves complications, rénales notamment, voire de précipiter leur mort. Alors non-assistance à personne en danger, ou assassinat ?

     Mais au-delà du cas Gilead, révélé par le scandale du Remdesivir, il faut bien évoquer le jeu pervers des laboratoires, qui, actuellement détenteurs d'un vaccin anti-Covid, exercent pression et lobbying sur les Etats afin de prioriser l'approche vaccinale au détriment de toute prise en charge préventive ou de toute recherche de traitements curatifs, C'est une réalité crue : la priorité financière ne s'encombre pas des morts par négligence ou par calcul que le "Big Pharma"  sème en route. Au moins le mercenaire revendique-t-il ses exploits sur le terrain ! "Big Pharma" est taiseux sur les victimes qu'il s'autorise au nom du business. N'y voyez rien de personnel, selon l'expression consacrée !   

     Selon une étude réalisée par un journaliste indépendant, auteur d'un livre édifiant sur le sujet, le "Big Pharma" représente un chiffre d'affaires annuel de 500 milliards de dollars américains, qui lui permet de dégager un bénéfice net de 100 milliards... Belle marge à 20% que voilà, à faire pâlir d'envie tous les petits patrons français ! Mais ce n'est pas tout, comme disait un publicité célèbre ! Car - ô finesse spirituelle de votre serviteur - le budget justement dédié au marketing et à la comunication s'élève, lui, à 150 milliards de dollars !! Et que croyez-vous que le "Big Pharma" fait de cet budget-là, sur un marché du médicament qui est principalement étatique, puisque les mises sur le marché, la fixation des prix des médicaments et le montant des remboursements relève exclusivement d'organismes publics ? Ces 150 milliards irriguent, peu ou prou, tous les intervenants de la Santé publique... Parler d'irrigation est un euphémisme car il s'agit parfois d'arrosage à la lance à incendie quand cela concerne les personnages-clés du système de soin : les experts qui conseillent et les intervenants qui décident. 150 milliards de dollars consacrés à bidonner des études "scientifiques", à s'assurer de l'indéfectible collaboration des uns, de la bienveillance ou de la complaisance des autres.  

     Vous ne vous en rendez peut-être pas compte, mais 150 milliards alloués au seul lobbying - affiché ou en coulisse -  sur 400 milliards de charges effectives, cela représente plus de 35% du total des dépenses engagées (salaires, frais généraux, frais de recherche et de fabrication, matières premières et frais logistiques...). C'est plus qu'énorme, absolument disproportionné ! Le "Big Pharma" investit beaucoup plus à vendre des histoires qu'à véritablement chercher à produire des molécules qui guérissent !  Comparaison n'est pas raison, mais à titre d'exemple, le "chiffre d'affaires" de la Société Protectrice des Animaux (SPA) se répartit grossièrement comme suit : 70%  sont affectés aux dépenses "animalières", 15% le sont au titre des frais généraux et 15% en frais de marketing - pour sensibiliser les citoyens à la cause animale, informer les adhérents et attirer des dons.

     Tout est dit : l'utilité publique du "Big Pharma".est avant tout un leurre. Ces machines à cash font leur beurre sur les défisciences de notre système immunitaire. De là à imaginer un "vaccin" qui, certes, produit un effet positif à court terme,sur le Covid, mais qui serait aussi susceptible de dérégler les mécanismes naturels de réponse aux agents pathogènes à long terme, il n'y a qu'un pas... Vérité ou complotisme ? Le seul fait que cela soit envisageable est déjà un problème. Et c'est bien le souci !       

 

17 août 2021

La leçon afghane

     Un hélicoptère chasse l'autre. Dans le ciel de Kaboul, la noria des ventilateurs modernes  - ces appareils à voilure tournante appelés hélicoptères - ramène le peuple américain aux images d'archives, immortalisées par les caméras en noir et blanc, de ces "Flying Bananas" évoluant au-dessus de Saïgon lors de sa chute. L'armée de l'Oncle Sam ne serait-elle qu'une machine à perdre, en définitive ? Après l'échec en Corée, puis la débandade au Viet-Nam, et donc aujourd'hui ce retrait "catastrophique" de l'Afghanistan. Sur le théâtre asiatique, les exploits de la soldatesque US ne prêtent guère au rêve, et moins encore à la confiance pour ses alliés. Les gouvernements de Taipei et de Tokyo seraient bien avisés d'en prendre conscience, à l'heure du réveil expansionniste du grand voisin chinois ! 

     Mais au fait, cette grille de lecture est-elle la bonne ? D'un point de vue factuel, c'est le cas. Mais s'agissant de l'aventurisme de la bannière étoilée dans les montagnes afghanes, il convient de remettre les choses dans leur juste perspective ; et pour cela, il nous faut revenir au début de cette histoire.

     La chute de l'Union Soviétique et la désagrégation du Pacte de Varsovie ont laissé Washington DC en mal d'un adversaire à sa hauteur. A la fin des années 1990, le complexe militaro-industriel américain est donc à la peine. La guerre éclair pour la "libération" du Koweit est déjà loin ; et l'absence d'un ennemi clairement identifiable fait craindre, aux grandes fortunes de ce secteur hautement lucratif, des lendemains boursiers qui déchantent. Oh qu'il est dur de s'astreindre à la diète après 40 années d'une plantureuse course aux armements ! Au Pentagone aussi, les casquettes étoilées s'inquiètent : il y a un risque de voir leurs budgets fédéraux fondre comme neige au soleil ! Bref, le temps de paix est déprimant. Heureusement, tout change le 11 septembre 2001 ! Et ceci n'est pas une énième thèse conspirationniste, mais juste l'expression d'une réalité objective ! Car le traumatisme new-yorkais est l'occasion idéale pour le complexe militaro-industriel de se refaire la cerise ! Conservez toujours en mémoire - en ces temps de pandémie, cela fait écho ! - que le mot "crise" signifie en réalité "opportunité" à saisir ! 

     Se refaire la cerise donc, mais encore faut-il pouvoir cibler un ennemi pour mener sa fructueuse "guerre contre le Mal". Or, il n'y a rien de plus volatile et de plus évanescent qu'un terroriste ! Ah mais quelle plaie que le concept de guerre asymétrique ! Difficile de fourguer son missile dernier cri, compliqué de promouvoir l'émergence d'officines militaires privées à but très lucratif en traquant des individus isolés, des groupuscules mobiles terrés dans des cavernes à travers le globe. Ce qui fait le bonheur des agences de renseignement ne fait pas forcément celui des marchands de canon. Il faut donc un territoire pour recevoir le chapelet des bombes vengeresses. Ce sera l'Afghanistan ! 

     L'Afghanistan donc ! D'abord parce que ce pays abrite un régime où l'islamisme radical fait loi. Et qu'à ce titre il offre - mais comme bien d'autres pays musulmans complaisants à travers le monde et pourtant épargnés de l'ire Bushesque - des zones d'entraînement pour tous les terroristes en puissance. Le très chrétien Bush Jr tient sa croisade ! Et le complexe militaro-industriel, son terrain de jeu. L'Afghanistan donc, car ce pays fait une cible bien plus commode que deux autres pays de la zone, pourtant bien plus concernés au premier chef par le terrorisme islamiste : l'Arabie Saoudite, grand pourvoyeur de fonds pour prosélytes islamistes radicaux, et ci-devant, patrie d'Oussama Ben Laden, le chef du groupuscule Al Qaida, responsable direct des attentats ; le Pakistan, où, par le plus grand des hasards, le dit Ben Laden sera finalement retrouvé quelques années plus tard ! 

     L'Afghanistan, c'est tellement pratique : d'abord toute la communauté internationale se fout éperdument d'un pays qu'elle n'arrive pas à situer correcement sur une carte. Et surtout, il n'y a ni minérais, ni pétrole, ni gaz... Rien que des vallées encaissées et des déserts rocheux culminants à des altitudes inhospitalières. C'est le coin idéal pour expérimenter des trucs, loin du regard médiatique international. Mais voilà, loin des yeux, loin du bunker, comme dirait l'autre ! Le truc s'éternise et la vengeance du peuple américain est largement insatisfaite. Qu'à cela ne tienne : Bush Jr lui offre un dérivatif technologique : ce sera cette seconde guerre d'Irak (2003), justifiée par des arguments fallacieux (les fameuses "armes de destruction massive" jamais trouvées car inexistantes !). Un épisode peu glorieux qui interroge d'ailleurs, puisque Saddham Hussein était, jusqu'alors, le meilleur allié militaire des Etats-Unis face au régime des mollahs iraniens et à la dynastie Assad en Syrie. Pourquoi prendre le risque le destabiliser un peu plus cette poudrière du Moyen-Orient ? Ah oui, j'oubliais que le complexe militaro-industriel avait son pendant énergétique. Quoi de mieux que de mettre le feu aux puits de pétrole de la péninsule arabique quand on veut rentabiliser ses propres gisements, et notamment l'exploitation onéreuse du pétrole de schiste ! Quel naïf je fais parfois ! 

     Le but de l'aventurisme américain sur le sol afghan n'a jamais été d'éradiquer les régime des Talibans. Aucun résultat militaire n'était demandé, ni attendu, par les administrations successives de Washington DC. D'ailleurs, les généraux en charge du dossier n'ont pas le profil de fin tacticien ou de grand stratège : ce sont des logisticiens. Déjà en 1944, l'Oncle Sam a préféré D.D. Einsenhower à Patton et à Mc Arthur. Idem lors de la campagne irakienne avec Colin Powell. A croire que les pontes du Pentagone ont fait leurs classes sur les bancs d'Amazon et de Fedex ! Vite on livre (ses bombes et missiles bien sûr)! Et que vive la "Supply chain" ! Le théâtre afghan n'a été qu'un pis-aller technologique et industriel en attendant le prochain bras de fer, celui programmé avec la Chine. Malgré leur force de frappe démesurée et les milliers de milliards alloués à leur entreprise guerrière, les dirigeants civils et militaires américains savaient pertinemment, dès le départ, que ce conflit n'aurait aucune issue. Parce qu'ils avaient la connaissance des expériences anglaises et soviétiques ; parce qu'ils ont appris depuis longtemps que la géographie - territoriale et humaine - est toujours la clé d'une guerre. Aucune solution durable n'est envisageable dans un pays tribal sans le soutien très majoritaire des populations autochtones - chose impossible à obtenir en menant des actions militaires "à l'aveugle" et une politique favorisant la corruption généralisée au plan sociétal. Aucune victoire définitive n'est à espérer sans la maîtrise totale des espaces, urbains et ruraux et des frontières. Une leçon, soit dit entre parenthèses, que le chef des Armées Macron - et Hollande avant lui - a grandement oublié, d'ailleurs, dans le bourbier du désert africain !  

     En vérité, le ballet des hélicoptères au-dessus de la capitale afghane signe moins le retrait mal anticipé de la puissance américaine que l'amorce d'un nouveau conflit en préparation, voulu par quelques "happy few" bénéficiaires du système financier US et orchestré par le complexe militaro-industriel. Trop tôt pour la Chine, encore que... ; l'Iran alors ?! Il suffira d'un prétexte... et d'un "story telling" adapté, qui dort certainement dans un tiroir du Bureau ovale. Affaire à suivre, donc.                 

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