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Il y a comme un problème...
8 août 2021

Covid et Big Pharma : piqûre de rappel

     La naïveté qui dégouline régulièrement le long des ondes médiatiques me laisse pantois. Réelle ou surjouée, honnête ou servant d'obscurs desseins, cette vision idyllique instaure un camp du bien qui interdit toute interrogation, toute critique, toute pensée divergente. Et c'est un problème, puisqu'alors, la notion de débat est entièrement vidée de sa substance et qu'aucune vérité ne saurait en sortir.

     Professée à longueur de journée, cette naïveté voudrait, par exemple, que le corps médical, et au premier chef les illustres professeurs et les doctes médecins, ne soient pas des êtres humains comme les autres ; qu'ils disposassent d'une aura angélique voulant qu'ils s'oublient complètement devant leurs prochains. Je veux bien croire que le serment d'Hyppocrate ne soit pas, en premier lieu, un engagement hypocrite, mais n'est-il pas légitime de penser qu'un médecin se préoccupe au moins autant de son confort - personnel et matériel - afin de garantir, à lui-même et à ses proches, une place au soleil - comme c'est la volonté de tout un chacun d'ailleurs ! - que des soins prodigués à autrui ?

     Si tous les médecins en France avaient cette vocation universelle à soulager leurs concitoyens, il n'y en aurait eu aucun à faire profession de hanter les couloirs des ARS, DGS, ministères et autres chambres parlementaires ! De la même façon qu'aucun mandarin n'aurait jamais toléré cette politique du chiffre, instaurée dans les établissements publics de soins, puisque celle-ci a directement conduit à pratiquer des interventions chirurgicales inutiles, voire dangereuses pour la santé des patients. Peu de médecins se sont émus de cette situation ; encore plus rares ont été les courageux à la dénoncer publiquement.

     Dire qu'un médecin est d'abord et avant tout un "Homo economicus", avec des soucis pécuniaires, des envies  à satisfaire - comme tout un chacun, et c'est tout à fait légitime ! - constituerait une offense aux relents complotistes. C'est juste une réalité. Le corps médical réunit, sans aucun doute, des personnes dévouées à leur métier, impliquées dans leur mission, attachées à améliorer la santé ou le bien-être de leurs patients ; cela n'empêche en rien qu'elles soient mues, par ailleurs, par les mêmes besoins et les mêmes réflexes que tout autre professionnel, et que tout autre être humain en général. Soyons clair : en aucune façon je n'entends ici jeter une opprobre systémique sur des individus ou sur un collectif ; je souhaite simplement que le discours ambiant autour du Covid cesse de panthéoniser une profession qui rencontre les mêmes travers que toutes les autres.

 

     Mais la naïveté médiatique la plus sidérante touche ce qu'il est désormais convenu de nommer les Big Pharma, c'est-à-dire les grands laboratoires pharmaceutiques. Ceux-ci ne sont pas des ONG à vocation humanitaire ; tout au contraire, il s'agit d'entreprises capitalistiques dont la vocation première est de générer du chiffre d'affaires et surtout des bénéfices. Comme toute société commerciale. Est-ce mal ? Bien sûr que non, puisque le monde occidental a opté pour ce modèle économique. Aussi, ce qui vaut pour Peugeot ou Nestlé vaut à l'identique pour Pfizer ou Sanofi.

     Le fait que les labos pharmaceutiques soient des acteurs de la santé publique en produisant des médicaments ne change absolument rien à une logique structurelle qui reste fondamentalement économique ; et financière puisqu'il va s'agir notamment de distribuer un maximum de dividendes aux actionnaires pour en attirer d'autres. Aucun altruisme n'est à attendre de ces sociétés ; tout discours prétendant le contraire, directement ou en sous-texte, est donc fallacieux.

     Les Big Pharma existent pour faire du pognon et elles le font excellemment bien en sachant préserver leurs seuls intérêts. Pour preuve, leur refus de verser les différents vaccins anti-Covid dans le domaine public. De la sorte, les pays les moins développés ne sont pas en mesure de protéger leur population et cette situation contribue à favoriser l'émergence de variants à l'infini sur leur sol, avant de migrer dans les pays solvables ! Pour preuve aussi, leurs pratiques commerciales agressives et leur souci permanent de générer les plus grosses marges possibles afin d'engranger un record de bénéfices. Quand un médicament journalier anti-cancéreux a un prix de revient de 40 euros à la production et qu'il est facturé 1.000 euros à la Sécurité sociale française, n'ya-t-il pas lieu de s'interroger sur ladite marge ?

     Les Big Pharma n'ont pas pour but de tuer les gens, ni même d'en prendre le risque, n'en déplaise aux complotistes. Parce que cela n'aurait aucun sens de liquider une patientèle qu'il convient au contraire de prolonger dans l'asservissement médicamenteuse le plus possible, quitte à promouvoir l'acharnement thérapeutique et à nous laisser accroire que la vie n'est pas létale par essence ! Posez-vous la question de savoir pourquoi les maladies "modernes" touchant les nations les plus riches ne sont pas véritablement curables ! Si les travaux sur le diabète et sur la surtension artérielle par exemple n'ont jamais abouti à trouver un médicament qui guérisse réellement, c'est tout simplement parce que le modèle économique des labos pharmaceutiques a un intérêt objectif à créer des rentes de situation en fidélisant une clientèle captive (le renouvellement des ordonnaces ad vitam aeternam, vous connaissez, non ?!). Les Big Pharma n'a pas vocation à éradiquer le désordre avec une pharmacopée adaptée, mais à l'entretenir en vous soulageant juste ce qu'il faut dans le souci de vous prolonger dans un état de dépendance à leurs produits.

     Posez-vous la question de savoir pourquoi des agents pathogènes qui, bien plus létaux que le virus Sars-Cov II, endeuillent chaque année des millions de famille dans les pays pauvres, n'intéressent pas ces mêmes Big Pharma, si promptes à dégainer leur vaccin miracle en 2020 ! Sinon parce qu'il n'y a pas d'argent à se faire sur des populations dépourvues d'une assurance santé capable d'allonger la monnaie sans compter

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     Vous l'aurez compris : ce n'est pas tant l'existence des Big Pharma qui me pose un problème que cette (fausse ?!) naïveté exprimée à longueur d'antenne sur le rôle que ces entreprises côtées en Bourse jouent véritablement dans la gestion de la pandémie. A partir d'un virus inventé dans un laboratoire (chinois en l'occurrence, mais disposant de fonds extérieurs, si j'ai bien compris), les Big Pharma sont en train de se bâtir la plus grosse rente de situation de leur histoire. Parce que leur lobbying fonctionne à plein rendement. Parce que nos autorités politiques sont gangrénées  par des collusions d'intérêt, ou totalement larguées parce que notoirement incompétentes, au choix, l'un n'excluant pas l'autre d'ailleurs. Une preuve ? Si le gouvernement français fait le choix de ne pas rendre obligatoire - et donc "gratuit"-  le titrage sérologique avant l'injection éventuelle de "rappels" (3e, 4e ou 5e dose), la démarche vaccinale imposée par l'Etat répondra moins à une logique sanitaire qu'à une visée purement mercantile, avant tout destinée à enrichir les Big Pharma. "Quoi qu'il en coûte" d'abord pour le budget de la Sécurité Sociale, "Quoi qu'il en coûte" surtout au détriment éventuel de la santé des citoyens français, désormais marqués au Pass sanitaire ! 

 

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