Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Il y a comme un problème...
20 juillet 2016

Le jeu pervers du candidat Hollande

Le bras politique du candidat Hollande, à savoir le gouvernement français, est-il en train de jouer avec la sécurité des citoyens de ce pays dans la perspective de 2017 ? La minorité hollandaise joue-t-elle le risque de saborder l'avenir de la nation sur l'autel de ses propres intérêts particuliers à court terme ? Comme souvent poser la question, c'est y répondre en partie. Et ces sujets mériteraient d'être débattus sur la place publique, via les organes de presse, plutôt que sur un obscur blog.

Le risque zéro n'existe pas en matière de terrorisme. Cela est d'autant plus vrai quand les dirigeants du pays refusent à l'Etat les moyens de détecter la menace. Bien sûr qu'à tout moment un exalté peut se servir d'une arme par destination pour commettre son odieux forfait terroriste, mais forcément ce passage à l'acte aura été précédé de signaux faibles qui pouvaient être détectés, au premier rang desquels la consultation occasionnelle ou régulière de sites Internet dédiés au salafisme, djihadisme et autre barbarie en isme, si j'ose dire.... On ne me fera pas croire que les moyens actuellement utilisés pour traquer efficacement les cyber-criminels et les réseaux pédophiles ne pourraient pas être temporairement réorientés en priorité sur cette remontée des adresses IP et autres identifiants de connexion pour mieux cibler les potentiels adeptes du passage à l'acte !

Le risque zéro n'existe certes pas, mais aucune des personnes en charge de la sécurité des français ne peut ignorer les modes d'action potentiels de cette menace terroriste, puisque le menu est régulièrement servi par l'EI dans ses publications, complaisamment relayées par les médias, cela dit en passant ! Autant "le soldat islamiste" peut avancer caché, autant son modus operandi est chose connue. Aussi pourquoi rien n'est systématiquement anticipé, concernant les véhicules béliers, la sécurisation des quais de gare et de métro... ? Est-on condamné à réagir plutôt qu'agir ?

Tout le monde sait - et nos dirigeants actuels plus que quiconque dans le pays - que des milliers de sympathisants à la cause du califat sont partis faire leur guerre sainte en Irak et en Syrie, quand ils ne sont pas dans des camps d'entrainement sur le sol européen ou africain. Tout le monde sait qu'à défaut d'être neutralisés définitivement à l'extérieur de nos frontières, ils vont prendre le chemin du retour, à court ou à moyen terme. Quelle mesure concrète a été prise pour anticiper et gérer ces retours ? Où sont les centres de rétention administrative ? Où sont les prisons militaires pour traiter ces combattants ? Quelle procédure a été mise en place pour renvoyer dans leur pays d'origine les ex-résidents non titulaires de la nationalité française ?

Ce n'est pas la prolongation ad vitam aeternam de l'état d'urgence qui va régler ces questions, mais une volonté politique et des actes concrets par delà les postures discursives. Et pourtant, du côté de l'Elysée comme du côté de Matignon ou de la place Beauvau, c'est toujours le calme plat. L'anticipation n'est pas de mise, comme souvent, comme toujours. Est-ce parce que le pouvoir espère capitaliser sur l'émotionnel et le compassionnel ? Il vient de constater avec la tragédie de Nice que la colère gronde. Alors quoi ? Sont-ils à ce point incompétents par essence ? Que nenni...  

Il est troublant de pouvoir imaginer que ce manque d'initiatives, cette passivité face aux évènements sont la marque d'une stratégie politicienne, destinée à influer sur les électeurs de droite quant à leur choix pour Nicolas Sarkozy puis à faire monter un peu plus Marine Le Pen dans la perspective du 1er tour de la présidentielle 2017 ! Pour un mandat de plus, l'Elysée est prêt à jouer notre destin national en 2017. Car à trop imiter son François de référence, ce Mitterrand sanglant des années 50 au ministère de l'Intérieur, fausse victime d'un faux attentat dans les années 60, grand organisateur de mensonges d'Etat sous ses présidences (enfant caché, santé défaillante, affairismes et passé trouble...) et surtout instrumentalisateur du phénomène FN, le candidat Hollande, tout à ses tactiques cyniques, n'imagine même pas le cataclysme qu'il se prépare : une Marine Le Pen élue dès le premier tour, sans possibilité de faire jouer le "sursaut républicain" en sa faveur au second ! Le peuple de France est en colère, et la colère est rarement une bonne conseillère dans les urnes ! Le candidat Hollande veut croire qu'en faisant monter Le Pen, il affaiblira son adversaire préféré Sarko dans les urnes et que sur ce malentendu il rafflera les dixièmes qui le qualifieront au second tour. Ce calcul ne valant que pour Sarkozy challenger, Il lui faut donc fausser au préalable la primaire des Républicains, ce qui est en cours depuis le 14 juillet. Mais les meilleurs plans ont toujours des accrocs, un président en exercice devrait aussi savoir cela...

La France n'est ni faible, ni fragile, elle est juste handicapée par des personnalités qui, à la tête du pays, ne sont pas des hommes d'Etat. Et ça, c'est un vrai problème, plus encore dans un pays en guerre.

Publicité
Publicité
Commentaires
Il y a comme un problème...
  • Un regard décalé sur l'information du moment, des analyses originales sur les sujets d'actualité, un point de vue dérangeant qui pose de vraies questions sur notre société et son mode de fonctionnement.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Il y a comme un problème...
Archives
Publicité